vendredi 15 septembre 2006

Pouvoir d'achat : l'urgence

Les derniers chiffres publiés par le Ministère de l'Emploi montrent la détérioration profonde du pouvoir d'achat d'une grande majorité de français, notamment les plus modestes.

Nous dénonçons la passivité du Gouvernement qui n'a rien fait pour protéger les ménages de l'envolée des loyers et des prix de l'essence (+ 7 % au cours du 1er semestre), en particulier en refusant obstinément de réintroduire le mécanisme de la TIPP flottante.

La droite a aussi avalisé de nombreuses augmentations des tarifs publics ces derniers mois, (+ 30 % pour le gaz en 2005, + 1,7 % pour l'électricité, + 20 % pour les réexpéditions postales, hausses du forfait hospitalier et de la consultation médicale, déremboursement des médicaments… ) et accru les prélèvements pesant sur les ménages (hausse de la CSG sur l'épargne populaire).

Face à la détérioration du pouvoir d'achat, les socialistes demande de toute urgence une conférence avec les partenaires sociaux sur les salaires, les tarifs publics et la politique fiscale.

Rentrée scolaire : à Ris, les conséquences de la casse

Contrairement à ce qu'affirme avec arrogance et aveuglement la droite, la rentrée 2006 n'est pas une réussite.

La suppression massive de postes en 2006 (plus de 8 000) ajoutée à celle des années précédentes (soit près de 45 000 postes au total dont 25 000 postes d'enseignants) étrangle le système scolaire.


Ainsi, cette année, de nombreux élèves ne sont pas encore affectés, certains enseignants attendent encore d'être nommés, une demi-heure d'enseignement a été supprimée dans tous les collèges de France pour pouvoir financer les heures supplémentaires de 250 collèges seulement. Les mesures annoncées à grand renfort médiatique comme les emplois vie scolaire et les décharges de direction des écoles primaires tardent à se mettre en place car elles ne correspondent pas aux attentes et aux besoins de la communauté scolaire.

A Ris-Orangis, ces suppressions massives de postes se traduisant par une généralisation des classes de 30 élèves, ce qui est désormais le cas dans 5 écoles maternelles sur 7.

Bien que Ris-Orangis soit la seule commune de l'Essonne à avoir mis en place un poste d'agent territorial spécialisé dans les écoles maternelles (ATSEM) par classe, les conditions de scolarisation des enfants à 30 par classe ne peuvent pas être satisfaisantes.

C'est également cette année que sera appliqué l'apprentissage à 14 ans ainsi que la possibilité de travail de nuit dès 15 ans, mesures inefficaces, injustes et réactionnaires.

Malgré cela, la casse du système scolaire se poursuivra puisque d'ores et déjà la suppression de 8 700 postes est annoncée au budget 2007.

Le démantèlement systématique du système scolaire, le discrédit jeté sur ses personnels et leur découragement, le doute installé dans l'esprit des familles et des élèves constituent des atteintes graves au bon fonctionnement de notre pays car l'Education, priorité des socialistes, doit rester la première ambition et la plus grande richesse d'une nation.

Un candidat "canicule"

Coup de chaud cet été pour un maire-adjoint de Bondoufle qui, le 27 juillet, a informé les rissois de sa volonté de lancer une « OPA politique » sur Ris-Orangis, au nom semble-t-il d'une partie de la droite départementale.

Sous le titre « Le devoir de vérité », cet élu de Bondoufle se découvre soudain une passion pour Ris-Orangis, au point de prendre quelques libertés…avec la vérité !

- Il oublie de signaler qu'il est maire-adjoint à Bondoufle. Pourquoi le cacher ?

- Opposant à la taxe des ordures ménagères, il oublie de rappeler qu'il l'a votée à Bondoufle…sans aucune baisse de la taxe d'habitation (à Ris, elle a été baissée de 12 %). Pourquoi le cacher ?

Son OPA commence par le mensonge. Ca promet.

Le soutien affiché par le député à cet élu de Bondoufle est probablement l'explication.

Les élections législatives approchent… Tout sera bon.

Non à la privatisation de GDF, non à la hausse des prix

Le Parti Socialiste s'oppose radicalement au projet de fusion de Gaz de France et de Suez, dont le seul but est la privatisation de Gaz de France.

Ce projet est NÉFASTE, DANGEREUX et INUTILE.

NÉFASTE pour le consommateur : les tarifs augmenteront mécaniquement pour servir les intérêts d'actionnaires d'abord préoccupés par la rentabilité à court terme de l'entreprise.

DANGEREUX pour la sécurité d'approvisionnement et l'indépendance énergétique du pays, qui se verrait déposséder de ses infrastructures de transports et de stockage du gaz.

INUTILE car l'objectif mis en avant par le gouvernement consistant à protéger SUEZ de la convoitise étrangère ne serait pas atteint. Le nouveau groupe ne serait pas à l'abri d'une OPA hostile.

NÉFASTE enfin pour les personnels de Gaz de France et des services communs avec EDF : la recherche d’une meilleure rentabilité à court terme se traduirait inévitablement par des compressions d’effectifs et une dégradation des conditions de travail.

Les Français ont toujours manifesté leur attachement au service public de l'électricité et du gaz.

La droite démantèle ce service public, alors même que les prix de l'énergie flambent et que la dérégulation est partout un échec.

Le Parti Socialiste propose la constitution d'un pôle public de l'énergie autour d'EDF, redevenu 100 % public, et de Gaz de France. C'est le seul moyen pour notre pays de rester maître de sa politique énergétique et pour les consommateurs de conserver un service public.