lundi 25 février 2008

La liste "Ris Avenir" au fond du lac des alcools

Quelques semaines après son ami-ennemi Maire-adjoint à Bondoufle et candidat UMP aux élections municipales à Ris-Orangis, c’est au tour de la candidate « de la majorité présidentielle » estampillée Ris Avenir, de s’emmêler dans ses fiches de révision.

Toujours point de projet, mais beaucoup de verve pour dénoncer ceux des autres.

L’objet de son courroux assez peu mesuré, et surtout très mal renseigné : le Dock des Alcools. Pas facile, il est vrai, de tenter de faire de l’électoralisme avec un projet travaillé depuis 7 années, et concerté avec les habitants depuis le début.

 Prétendre que la zone avait été classée par le PPRI en zone inondable est parfaitement mensonger. La zone est située en zone « bleu ciel », depuis toujours, et donc constructible, comme l’attestent tous les documents et plans du PPRI. Le site, comme tout le bas de Ris-Orangis, est, il est vrai, situé en zone à risque. Depuis toujours la proximité du fleuve a donc été prise en compte dans le projet. De nombreuses études ont ainsi été menées : elles permettent toutes la construction de ce quartier, avec un certain nombre de recommandations. La Préfecture, les pompiers (SDIS) ont donné leur feu vert à la réalisation de ce quartier qui prend en compte les risques de crue décennale, les plus hautes eaux connues.

Contrairement au reste du bas de la ville, le futur éco-quartier des Docks de Ris prend donc en compte ces risques, aussi bien dans les constructions prévues, que dans la création de bassins de rétention qui profiteront à l'ensemble du bas de la ville, ou dans la refonte des réseaux d'évacuation des eaux.

 Un plan de stationnement et de circulation sur l’ensemble du bas de la ville est actuellement à l’étude, et des ateliers spécifiques ont été organisés sur ces sujets avec les habitants et des professionnels. Des ateliers et réunions auxquels, il est vrai, la candidate de Ris Avenir a brillé par son absence, tout comme d’ailleurs à chacune des 60 réunions de la commission municipale urbanisme (dont elle est membre) organisées durant le mandat, et chargée de faire régulièrement le point sur l’ensemble de ce projet.

 Si elle y avait assisté, elle aurait également appris que 500 logements sont prévus sur l’ensemble du secteur Dock des Alcools et CAES, et non 600 sur le seul Dock comme prétendu dans la propagande de Ris Avenir.

 Le budget du projet, chiffré à 19 643 000 euros est entièrement supporté par l’aménageur, l’AFTRP, et ne coûtera pas un centime aux Rissois. Prétendre le contraire relève de la malhonnêteté politicienne et de la manœuvre électoraliste.

 Sur ce budget, 1 360 000 euros sont dédiés à la réalisation d’équipements publics (école, structure petite enfance, résidence logement…) au sein du futur éco-quartier des Docks de Ris.

 Aucun logement social, tout le monde le sait à part la candidate de Ris Avenir n’est prévu sur ce nouveau quartier. En revanche, un programme d’accession aidée à la propriété portant sur 20% des logements construits, soient 100 logements, verra le jour pour permettre aux locataires vivant dans les H.L.M. de la ville de devenir propriétaires.

Conclusion : 1/20, avec indulgence, à la candidate Ris Avenir. 1 point car sa propagande comporte une seule et unique vérité : contrairement à ce qu’il affirme, le Maire-adjoint de Bondoufle a toujours soutenu le projet de l’éco-quartier des Docks de Ris au sein de la Communauté d’agglomération Evry-Centre Essonne dans laquelle il siège pour la ville de Bondoufle.

L'accession aidée à la propriété

dimanche 24 février 2008

La redynamisation du bas de la ville

Monsieur Rouiller une victime?

Résumé des épisodes précédents : en 2001, Monsieur ROUILLER, candidat aux élections cantonales (6% des voix), refuse de choisir entre la droite et la gauche au second tour, et ne prend pas position bien que le candidat de droite bénéficie du soutien du Front National.

En 2008, la loi interdisant à un employé municipal d’être candidat aux élections municipales dans la commune qui l’emploie, et afin de pouvoir être candidat sur la liste communiste à Ris-Orangis, le même Monsieur ROUILLER va voir Georges TRON, Député-Maire de Draveil et patron de l’UMP de l’Essonne, qui rêve de division de la gauche à Ris-Orangis. Celui-ci créé un poste spécifique pour lui qu’il fait voter par son conseil municipal le lundi 11 février dernier.

Aujourd’hui la victime

Sa conception de « l’apolitisme » surprenant de nombreux Rissois, il commence par nier sa mutation! Mais vérité oblige, il doit bien la reconnaître. Nouvelle manoeuvre : quoique lié par l’exécution de son préavis jusqu’au 1er mai 2008, il demande une disponibilité, proposant d’abandonner du jour au lendemain ses responsabilités professionnelles ! Curieuse conception du service public et attitude qui en dit long sur l’attachement qu’il porte à l’exercice de ses responsabilités.

Le Maire refuse cette demande. La loi est la même pour tous, y compris pour Monsieur ROUILLER qui devra assumer ses responsabilités professionnelles jusqu’à leur terme légal.

Morale de l’histoire

Il ne faut pas manquer de toupet pour se présenter comme victime après des comportements aussi sinueux. Des années de service au sein du service public municipal méritait une bien meilleure fin de carrière

samedi 16 février 2008

Notre projet - par Thierry MANDON

Madame, Mademoiselle, Monsieur,

Depuis 2 mandats, entouré d’une équipe d’élus engagés et compétents, je suis passionnément dévoué, avec énergie et cœur, à notre commune. Il y eut des joies : le nouveau marché, la suppression du passage à niveau du Bas, l’accueil de nouveaux habitants dans de nouveaux quartiers ou encore, à chaque rentrée scolaire, le visage des enfants retrouvant des écoles rénovées durant l’été.

Il y a eu des douleurs aussi et parmi celles-ci, ce dernier mandat, la perte d’Odette Metz, de Marc Jeanson et de Jérôme Poudrille, élus de notre commune.

Reste désormais un bilan : celui d’une commune en mouvement, où il fait bon vivre ensemble, une ville humaine qui a su conserver un peu du village qu’elle fut antan, une ville d’aujourd’hui, redevenue attractive, où la population s’accroît doucement en rajeunissant. On peut être fier de ce bilan mais on ne doit pas s’en satisfaire. Plus que jamais, il faut redoubler d’efforts, parce que les difficultés à se loger, se déplacer, travailler, vivre bien touchent de très nombreux Rissois. Parce que l’État se désengage, parce que de nouveaux défis se posent à notre commune. Notre projet, pour les 6 ans à venir, c’est donc d’abord la volonté de redonner un nouvel élan à notre commune.

Réussir, évidemment, les grands changements engagés pour notre ville : nouvelle piscine, nouveau centre culturel Robert Desnos, réhabilitation du Plateau, redynamisation du Bas, Docks des Alcools, coulée verte...

Les chantiers ne manquent pas ! Mais s’engager, aussi, plus fort pour le logement, les transports en commun, la réussite à l’école et au collège, l’environnement, les actions en direction de la jeunesse et des retraités, la vie associative et des quartiers, la sécurité. Beaucoup d’idées nouvelles qu’il faudra réaliser avec les moyens dont nous disposons aujourd’hui.

Pour incarner ce nouvel élan, l’équipe Ris pour tous a été largement renouvelée : la moitié des candidats sont nouveaux. Elle est ouverte sur notre vie locale, nos quartiers, nos associations. Elle ressemble à Ris-Orangis dans sa diversité.

Ce qui est devant nous désormais, à travers ce nouvel élan : réconcilier chacun dans sa vie, ses exigences et ses responsabilités, avec tous.

Dans notre commune, on doit avoir envie de vivre et de grandir ensemble.

Voici notre projet, voici ses artisans.

Découvrez-le comme un ensemble d’engagements que nous tiendrons.

Découvrez-le aussi comme une invitation, celle de nous aider à bâtir, avec vous, ce projet que nous portons au cœur : Ris pour tous.

Thierry Mandon

dimanche 3 février 2008

Une gauche largement rassemblée

1 an après les élections présidentielles, les élections municipales des 9 et 16 mars 2008 sont un enjeu essentiel pour tous, et tout particulièrement pour les Rissois.

Dans notre ville, depuis plusieurs années, les politiques de la droite gouvernementale de baisse des moyens du service public et de retrait de l’action sociale produisent des effets bien trop concrets.

Dans nos écoles maternelles, la moyenne des enfants par classe est désormais de 30 enfants, quand il n’y en avait que 25/26 il y a 5/6 ans. Dans nos collèges, les aides éducatrices qui assuraient des missions de surveillance ont disparu, les professeurs absents ne sont pas remplacés. Le service public de la Poste est devenu intermittent : dans le bas de Ris-Orangis le bureau est souvent fermé à l’improviste, en fonction des variations d’effectifs. La Police Nationale compte moins d’agents (5) qu’il y a quelques années alors que le Gouvernement UMP assure depuis 5 ans que c’est une priorité absolue.

On pourrait multiplier les exemples de ce retrait de l’Etat et des conséquences concrètes qu’il a pour les Rissois. Jusqu’aux charges nouvelles transférées sur les communes et non financées. Sans oublier la dotation d’Etat (DGF) versée à Ris-Orangis sur la base de 24.600 habitants, alors que nous sommes aujourd’hui, selon l’INSEE, 26.300 habitants !

On doit aussi souligner les conséquences pour chaque Rissois de la politique gouvernementale : franchise médicale pour tous les malades, pouvoir d’achat qui recule, retraites qui stagnent !

Dans ce contexte, nous partis de gauche, souhaitons nous rassembler pour participer pleinement à la liste de gauche, écologiste, citoyenne que veut conduire Thierry MANDON, Maire, Premier Vice-président lors des prochaines élections municipales.

Nous le faisons au vu du bilan que nous avons mis en œuvre ces dernières années. Politique sociale qui s’adresse largement à tous les Rissois, grands chantiers du Plateau et du bas qui préparent le Ris de demain, engagement écologique résolu, volonté de soutenir la vie associative et les comités de quartier. Autant d’actions que nous assurons avec fierté. Si aujourd’hui, plusieurs communes viennent à Ris-Orangis s’inspirer des actions que nous avons mis en place en matière de sécurité, d’environnement ou d’école, c’est que notre action innovante est reconnue au-delà de Ris-Orangis. Ce bilan explique aussi le calme que notre commune a connu en décembre 2005 quand, tout autour de nous, la révolte grondait dans les banlieues.

Nous le faisons aussi au vu d’un projet pour Ris. Pour s’adapter à la nouvelle donne économique et sociale du pays, et pour garder un temps d’avance dans nos réponses locales, il est indispensable de donner un nouvel élan à nos politiques pour l’école, la jeunesse, le logement, les transports en commun, les retraités, l’environnement. Durant la campagne, nous développerons de nombreuses propositions dans ces domaines essentiels à la vie des Rissois.

Nous le faisons aussi pour mener à bien les grands chantiers en cours qui donneront à Ris-Orangis un visage profondément renouvelé dans les toutes prochaines années : réhabilitation du Plateau, bas de Ris-Orangis, éco quartier des Docks, coulée verte, nouveau Plan, nouvelle caserne des pompiers. Rassemblés, nous nous ouvrirons largement à des citoyens Rissois engagés dans leur commune et non membre de partis politiques, en proposant une liste très renouvelée puisque 50% des candidats seront des nouveaux candidats.

Malheureusement, une fois encore, les communistes ont refusé de participer à ce rassemblement de la gauche, préférant faire cavalier seul, au prix d’ambiguïtés politiques. Pendant près de quatre mois, nous avons pourtant travaillé sans relâche à cette union et multiplié les groupes de travail et les rencontres.

Ils ont refusé. Pourquoi ? Nous n’avons pas la réponse.

Pourquoi les communistes Rissois refusent de rejoindre un Maire socialiste alors que tous leurs camarades communistes de l’Essonne l’ont accepté partout où un Maire socialiste se représentait ?

Pourquoi préfèrent-ils critiquer durement et systématiquement l’action de la majorité de gauche à Ris-Orangis ?

Ce que nous savons, c’est que la droite aura une liste, soutenue par l’UMP, et conduite par un Maire Adjoint de Bondoufle, et que son projet est de mener une politique de casse de l’identité Rissoise à l’image de ce que fait la droite gouvernementale.

Ce que nous regrettons, c’est que les représentants communistes Rissois font prendre un risque énorme à la gauche locale et donnent ainsi une chance historique à la droite de gagner une commune à gauche depuis 37 ans.

C’est pourquoi les socialistes, les verts, les radicaux, les républicains et les personnalités locales et acteurs de la vie associative souhaitent s’adresser à vous tous, militants et sympathisants communistes, femmes et hommes de conviction et de combat, impliqués dans notre vie locale et investis pour notre « mieux vivre ensemble ».

Nous partageons les mêmes valeurs, les mêmes objectifs, la même colère contre les injustices et les exclusions. Nous pensons que cette urgence-là nécessite le rassemblement de toutes les forces de progrès et nous recommande d’agir, et non pas de se tenir volontairement éloignés de l’action.

Ris-Orangis a besoin de vos convictions, de vos combats, de vos idées et de vos idéaux.

« Ris pour Tous » les portera car nous ne supportons pas qu’ils puissent être abandonnés ou fourvoyés.

samedi 2 février 2008

Recalé au concours "Je connais Ris-Orangis"

En voilà un qui vient de rater son bac mention “Je connais Ris-Orangis”.

Le Maire-adjoint de Bondoufle, candidat UMP aux élections municipales dans notre ville, vient de s’emmêler dans ses anti-sèches.

Le sujet ? Rien de moins que la sécurité des Rissois ! Dans sa dernière propagande, il affirme vouloir développer la prévention avec les autres villes de l’agglomération (c’est déjà fait avec le Club de Prévention OSER), créer une équipe de nuit à la Police municipale (c’est déjà fait avec la brigade de nuit), demander l’ouverture d’un commissariat (c’est déjà fait avec la pétition des Rissois excédés des promesses non tenues du Député), développer la médiation (c’est déjà fait, avec la création de 12 postes de médiateurs sur la ville), renforcer les moyens et les outils de la police (c’est déjà fait avec le développement de la Police municipale et l’installation de la vidéo surveillance)…

Zéro pointé. Note éliminatoire.

vendredi 1 février 2008

Carton rouge à Monsieur Rouiller

Souvenirs, souvenirs…Rappelez-vous en 2001, Monsieur ROUILLER, “associatif et apolitique”, candidat aux élections cantonales, refusait d’apporter son soutien au second tour au candidat de la gauche qui affrontait le candidat du RPR soutenu par le Front National.

7 ans plus tard, il se dit toujours associatif et apolitique, mais il ne perd pas le Nord. Candidat d’une “Nouvelle Union” pour Ris-Orangis, il se revendique à la gauche de la gauche, tout en se faisant enrôler par le patron départemental de de l’UMP, qui en fait son salarié pour qu’il puisse se présenter à Ris-Orangis.

De l’UMP au PC : voilà un “apolitique” qui rassemble!

mercredi 23 janvier 2008

Thierry MANDON : "Un projet pour tous, un avenir pour chacun"

Thierry Mandon, Maire de Ris-Orangis, annonce sa candidature aux élections municipales. L'occasion de faire le point avec lui sur les motivations d'un nouveau mandat. Rencontre.

Vous êtes candidat aux élections municipales. Pouvez-vous nous en expliquer les motivations?

J'aime notre ville et je veux continuer à me dévouer pour les Rissoises et les Rissois. Il reste tant à faire : mener à bien tous les chantiers engagés par l'équipe municipale actuelle, comme la réhabilitation du Plateau, la revalorisation du bas de Ris-Orangis et la coulée verte; donner un nouvel élan à nos actions dans des domaines prioritaires. Pour cela, je bâtirai une équipe municipale renouvelée qui rassemblera des Rissoises et des Rissois de gauche, des écologistes, des citoyens associatifs et des quartiers de notre commune. Une équipe qui ressemblera à Ris.

Parlons bilan. Que retenez-vous des actions entreprises?

Le bilan est vraiment très riche. Nous pouvons en être fiers. D’ici trois ans, il y aura une nouvelle piscine, un nouveau Centre Robert-Desnos, un nouveau Plan, une caserne des pompiers. Tout cela financé essentiellement grâce aux subventions obtenues. Léco-quartier des Docks de Ris sera construit. Le 24 Bonté sera restructuré. Comme bilan, cela pourrait largement suffire, mais il faut ajouter la rénovation et l’informatisation de toutes les écoles, la mise à neuf des équipements sportifs, les « 3 fleurs » au concours des villes fleuries, les services nouveaux pour la petite enfance et les retraités. Et rappeler l’importance de nos actions pour tous : gratuité des fournitures scolaires, quotients familiaux systématisés, mobilisation contre les exclusions. Sans oublier nos nombreuses actions en matière de sécurité : prévention renforcée, médiateurs, brigade de nuit, vidéosurveillance... De nombreuses villes viennent à Ris s’inspirer de notre action.

Mais tout n'a pas été simple et réussi...

Bien sûr que non. La fermeture par Danone de l’usine LU a été un coup terrible, humain et financier, porté à notre ville. Le retrait de l'Etat de ses missions a été là aussi très dur. Des exemples : 8 policiers nationaux il y a 10 ans, 5 péniblement aujourd’hui. 25 enfants par classe en maternelle, aujourd’hui 30, et parfois plus. Nos deux bureaux de Poste ont de plus en plus de difficultés à assurer un service public correct. On pourrait multiplier les exemples. Face à cela il a fallu nous engager dans de nouveaux domaines : la sécurité, l’emploi, le soutien scolaire...

Vous avez voulu entrer dans l'agglomération. Qu'a-t-elle apporté aux Rissois?

En trois ans, énormément : bâtiments, voirie, éclairage public, assainissement... Pas de faux débat : nous sommes désormais et définitivement en agglomération, et heureusement pour les Rissois. Reste à en améliorer le fonctionnement et les actions. La prochaine équipe devra s’y engager entièrement.

Vous voulez un nouvel élan pour la ville. Sur quelles priorités?

Au-delà de la réussite des chantiers en cours, l’amélioration de la vie quotidienne des Rissois dépend d’une énergie nouvelle dans au moins 5 domaines : les transports en commun, notoirement insuffisants. Le logement, avec un effort pour les jeunes et pour permettre aux locataires HLM d’accéder à la propriété. L’environnement, qui doit être au cœur de tous nos projets et nécessite l’engagement de chacun. La réussite éducative des enfants de nos écoles et de nos collèges. La sécurité, qui reste la condition du bien vivre ensemble. Notre projet : Ris-Orangis chaleureux en veillant à ce que jeunes et retraités s’y sentent pleinement chez eux, humain en trouvant un équilibre entre le bâti et les espaces naturels, et d’aujourd’hui, avec des citoyens responsabilisés et une gestion rigoureuse.

Ces ambitions pour la ville sont très fortes. Comment comptez-vous vous y prendre?

Il faudra faire avec ce que nous avons : les impôts ne doivent pas augmenter, le désendettement se poursuivre, et la gestion locale demeurer très stricte. Pour l'aide du Département et de la Région, nous essaierons de faire aussi bien que les dernières années, même si la barre est haute. Quant aux moyens humains, nous croyons plus que jamais en un service public fort et modernisé.

Et avec quelle équipe?

Je choisirai des élus disponibles, qui connaissent vraiment Ris-Orangis. la vie n'est pas facile pour de nombreux Rissois. En nous réunissant autour d'un projet pour tous, nous voulons surtout créer les conditions d'un avenir pour chacun.

mardi 22 janvier 2008

Un projet pour la ville d'aujourd'hui

Bâtir un projet de ville, c’est d’abord la comprendre telle qu’elle est aujourd’hui. Une volonté de l’équipe de « Ris pour tous » que nous avons rencontrée.

« Comprendre pour agir » c’est le leitmotiv de « Ris pour tous ». « La ville a changé ces dernières années, il faut prendre cette réalité en compte, on ne peut pas construire un projet sans considérer ces changements » souligne Gérard Michau, retraité et Rissois depuis plus de 20 ans. Effectivement, certaines réalités sont à intégrer : si Ris-Orangis a vu son nombre d’habitants chuter à partir de 1975, la tendance s’inverse depuis 1999.

La Ville « fait partie des grandes ! » comme le souligne avec humour Michel Chauvin. 26 300 habitants estimés au 1er janvier 2005 soit une augmentation de 7,6% en six ans, et 2200 nouveaux arrivés. « Une excellente nouvelle pour notre commune » poursuit Michel Chauvin, « signe de dynamisme et de rajeunissement ». Une évolution qui s’explique par les programmes de reconquête des friches, comme celles de Fruehauf, ex ASECO, ou encore ex Clinique de l’Essonne, qui ont permis de redynamiser fortement Ris-Orangis sans pour autant étendre la Ville. « Un nouveau visage pour la commune, rénové, qui garde toutes les qualités de son cadre de vie, car aucun espace vert n’a été touché » résume Stéphane Raffalli.

Une évolution qui se traduit également par un changement des besoins avec l’arrivée de nombreux jeunes couples, avec enfants. « On le constate par le nombre d’enfants scolarisés, en augmentation constante dans les écoles de la Ville » précise Michèle Savolle. Mais aussi à travers les besoins de places en crèche, qui augmentent également.

Rajeunissement des quartiers, évolution de la population, mixité sociale : des réalités qui nécessitent d’adapter les réponses municipales. « Cette arrivée massive de nouvelles énergies pose la question de l’offre en direction des parents et des enfants : offre scolaire bien sûr, mais aussi sportive, culturelle et associative » estime Virginie Laborderie. « Et une exigence renforcée quant à la qualité du cadre de vie » souligne Claudine Cordes. Raison pour laquelle l’ensemble des écoles maternelles et élémentaires de la commune ont été rénovées et modernisée en 7 ans, notamment via le programme d’informatisation des écoles élémentaires. « Et 50 places d’accueil des plus petits ont aussi été crées, le Relais Assistantes Maternelles a déménagé et s'est agrandi » poursuit Marie.

Mais le cadre de vie, c'est aussi et surtout l'environnement. Là encore les avancées sont considérables : coulée verte, économies d'énergie, containers enterrés, fleurissement et propreté.

Mais ce n’est pas tout. Ris-Orangis est également entrée, au 1er janvier 2004, dans la communauté d’agglomération Evry-Centre Essonne. « Une véritable chance pour la commune. Et une réussite ! » juge Ange Balzano. Et pour cause : réhabilitation du Centre culturel Robert Desnos, construction de la nouvelle piscine René Touzin, rénovation de l’assainissement et de l’éclairage public : l’investissement de l’agglomération est conséquent pour la Ville. « La Ville aurait été incapable de mener tout ça financièrement. Et l’agglo, c’est nous ! » précise Catherine Boyer, agacée par ceux qui en font une structure extérieure sur laquelle les rissois n’auraient pas de poids.

« Ca nous permet aussi de nous consacrer plus spécifiquement sur des questions centrales, comme l’éducation, la rénovation urbaine, ou sur les réalités sociales » précise quant à elle Adolé Ankrah. Des réalités qui ont fait l’objet en novembre 2005 des « Assises sociales de la Ville ». « Une mine d’informations et d’enseignements », poursuit-elle, « mais aussi d’exigences. Il faut parfois tout remettre à plat, et repenser beaucoup de choses ». Car, comme l’explique Marie « un projet pour la Ville d’aujourd’hui, c’est aussi savoir faire avec honnêteté l’évaluation de ce qui a été mené jusqu’ici. Les points positifs bien sûr, mais aussi ce qui a moins fonctionné ». « 2008 n’est pas 2001, encore moins 1995, la Ville a évolué, son projet doit en faire de même » conclut Gérard Michau.

Un challenge passionnant pour l’équipe de « Ris pour tous ».

Un forum citoyen pour élaborer le projet

« Ris pour tous » lance son forum citoyen et ses points rencontres pour faire participer tous les Rissois à l’écriture de leur projet pour la Ville. Rencontre avec les différents acteurs de l’équipe qui nous expliquent la démarche.

« L’élaboration d’un projet municipal est l’affaire de tous » affirme Martine Coupigny pour expliquer la démarche. « Il ne s’agit pas de proposer un projet sans écouter les habitants. Tout le monde a des choses à dire et à défendre. Et plein d’idées pour la Ville ! » s’enthousiasme quant à elle Michèle Laplaza, retraitée. Toutes deux, avec l’équipe de « Ris pour tous », sillonneront la Ville lors de multiples « points rencontres » organisés dans les gares, les centres commerciaux et au marché.

Une occasion unique de discuter avec les habitant-e-s, de recueillir leurs avis, leurs propositions, et leurs remarques, autour d’un grand questionnaire. Pour tous ? « Bien sûr ! Et surtout pour tous les jeunes » répond sans tarder Adélaïde Itey, passionnée par les questions liées à la jeunesse, et à l’origine d’un questionnaire spécialement consacré aux jeunes âgés de 12 à 25 ans qui circule sur les blogs. « Il s’agit tout simplement de leur demander, comme à tous, leurs attentes pour mieux vivre à Ris-Orangis ! ».

Rendez-vous le samedi 2 février pour un grand forum citoyen de travail à partir des éléments recueillis, et pour écrire ensemble le nouveau projet pour Ris-Orangis.

lundi 21 janvier 2008

Parlons finances

La taxe d'habitation : Ris...et les autres

Ris-Orangis se classe en milieu de tableau des 21 villes de plus de 20000 habitants en Essonne pour son taux de Taxe d'Habitation, et au premier rang des baisses les plus fortes depuis 2001. Son taux actuel (17,31%) est dans la moyenne départementale.

La Taxe d'Elimination des Ordures Ménagères (TEOM)

Ris-Orangis a le 4e taux le plus bas des 21 villes de plus de 20000 habitants en Essonne (6,44%).

La dette : où en sommes-nous?

Depuis 2001, la dette de la ville de Ris-Orangis a diminué de près de 16 millions d'euros (soit une baisse de près de 33%). Des résultats considérables obtenus grâce à des économies budgétaires et une gestion active de la dette par la négociation permanente du taux et des durées d'emprunt auprès des banques.