lundi 4 décembre 2006

Contre la vie chère

Les Français n'ont pas seulement le sentiment, mais la démonstration, que leur pouvoir d'achat baisse ; ils ont le sentiment, et parce que c'est la réalité, qu'on leur ment sur l'indice des prix. C'est vrai aussi pour les petits retraités. Dans les lycées les demandes de fonds sociaux augmentent, c'est-à-dire que nous avons aujourd'hui des familles à revenus moyens qui basculent, petit à petit, dans l'endettement, et qui n'arrivent pas à faire face à des dépenses élémentaires, notamment les dépenses éducatives auxquelles s'ajoutent les problèmes que rencontrent les Français concernant la hausse du coût de l'énergie.
Il faut remettre de la vérité dans le calcul de la hausse des prix, avec les associations de consommateurs, les associations de retraités et ceux qui sont aux bas salaires.

Il s'agit de mettre fin au désordre des choses, au désordre de la précarité qui sape la valeur travail, au désordre de la baisse du pouvoir d'achat qui sape la confiance en soi, à l'anarchie financière qui sape la vraie valeur économique et au désordre de l'environnement qui met en cause l'avenir de la planète. Et si l'on met fin à ces désordres, alors on mettra en place un ordre économique, social et environnemental juste.

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