mardi 12 décembre 2006

Ségolène ROYAL à Ris-Orangis




"Le droit de vote n'est pas seulement un devoir,

c'est aussi un droit"


Ségolène Royal, candidate socialiste à l'élection présidentielle, Jack Lang, Député - ancien Ministre, et Cali, chanteur et parrain, sont venus à Ris-Orangis, le lundi 11 décembre dernier dans le cadre de la campagne d'inscription sur les listes électorales. Ségolène Royal a pu constater l'efficacité de cette campagne municipale lancée le 25 septembre dernier. De très nombreux Rissois se sont inscrits sur les listes électorales à cette occasion.


La candidate socialiste a lancé un appel aux jeunes pour qu'ils fassent entendre leur voix à l'occasion de l'élection présidentielle.

« Si aujourd'hui je m'engage dans cette élection, c'est en pensant d'abord à la jeune génération, parce que c'est pour elle que nous avons envie de construire un monde meilleur. Je veux une France qui n'aura plus peur des jeunes et une France dans laquelle les jeunes n'auront plus peur de leur avenir. C'est pour eux que je veux une société plus juste, c'est pour eux que je veux remettre l'éducation devant et au cœur de tout. C'est pour eux que je ne veux plus qu'il y ait en France un seul jeune qualifié ou diplômé qui soit au chômage. Je pense que c'est le plus grand scandale dans la France contemporaine que de voir des dizaines de milliers de jeunes qui ont fait l'effort scolaire, qui ont fait l'effort de l'accès au diplôme, aujourd'hui se retrouver sans emploi, avec pas même la chance de faire un stage, parfois même non rémunéré. J'appelle donc aussi les entreprises à tendre la main aux jeunes. Si aujourd'hui elles ne font pas l'effort de tendre la main aux jeunes qualifiés et diplômés, dans leur propre intérêt, et non par générosité gratuite, alors les petits frères et petites sœurs vont se demander à quoi sert l'effort scolaire. Ce sens de l'effort, la valeur du travail est aujourd'hui en train d'être détruite, minée par le nombre de jeunes qui ne trouvent pas d'emploi. C'est ce combat-là que je vais porter prioritairement ».

Thierry MANDON, Maire de Ris-Orangis - 1er Vice-Président du Conseil Général de l'Essonne, s'est félicité pour notre ville de la venue de Ségolène Royal : « C'est une fierté pour notre ville, c'est la reconnaissance du travail que nous faisons en direction de la jeunesse et de la culture »


Ségolène ROYAL à Ris-Orangis : les photos












lundi 4 décembre 2006

À Ris-Orangis, on s'inscrit ensemble!

La Municipalité de Ris-Orangis organise 6 “rendez-vous citoyens” pour s’inscrire sur les listes électorales. C’est gratuit et rapide. Il suffit d’avoir 18 ans avant le 21 avril 2007, et de se présenter muni d’une pièce d’identité et d’un justificatif de domicile.

Lundi 11 décembre de 14h30 à 18h
sur le parvis de l’Hôtel de Ville

Mercredi 13 décembre de 9h à 12h
au service Vie des Quartiers, 34 rue de la Fontaine

Samedi 16 décembre de 8h30 à 12h
sur le parvis de l’Hôtel de Ville

Mercredi 20 décembre de 14h à 18h
au service Jeunesse - Halle Victor Schoelcher

Samedi 23 décembre de 8h30 à 12h
en salle du Conseil municipal de l’Hôtel de Ville

Samedi 30 décembre
(ATTENTION DERNIER JOUR!)

de 8h30 à 20h, sans interruption
sur le parvis de l’Hôtel de Ville

Inscrivez-vous sur les listes électorales!


"Maintenant, ça peut changer,
inscrivez-vous sur les listes électorales"

Le Parti Socialiste, après un grand débat et un vote transparent, vient d’investir Ségolène Royal comme candidate à l’élection présidentielle. D’ores et déjà, les radicaux de gauche ont décidé de s’associer à cette dynamique de rassemblement de la gauche et de tous les citoyens qui souhaitent le changement.

Avec un projet ambitieux qui tire toutes les leçons du passé en plaçant au cœur de ses propositions l’éducation, l’écologie, l’emploi, la lutte contre la vie chère, la précarité et les délocalisations, la gauche est prête.

Comme l’a annoncé Ségolène Royal, le grand débat commence tout de suite. Avec elle, la campagne sera différente et novatrice car elle la souhaite participative. C’est dans cet esprit qu’elle appelle chaque citoyenne et chaque citoyen à venir discuter du projet pour l’enrichir et le préciser lors de forums participatifs ouverts à tous.

Ainsi, c’est toute la société qui pourra participer concrètement au changement.

Mais pour que ça change, il faut voter !
Et pour voter, il faut s’inscrire sur les listes électorales !

C’est encore possible jusqu’au 30 décembre 2006.
Après, il sera trop tard…

Rumeurs et mensonges

Plus c'est gros, plus ça marche. En reprenant les mensonges sur une présumée « faillite de Ris-Orangis », la droite locale retrouve un argument qu'elle ressort au gré des circonstances depuis 10 ans.

Hélas, elle oublie de préciser :
- Que la dette a reculé de 25 % depuis 5 ans, et continue à baisser chaque année.
- Que le Gouvernement a baissé les sommes versées aux communes de 2,2 millions d'euros pour Ris-Orangis, soit environ 10% du montant des impôts de Ris-Orangis depuis 2002.
- Que Ris-Orangis se situe au 18ème rang des 30 communes de plus de 10.000 habitants en Essonne pour les impôts, et dans les taux de taxe d'ordures ménagères les plus bas du Département.

Panique à l'UMP

Les élections présidentielles et législatives approchent. C'est la panique dans l'UMP départementale. Georges Tron, Président de l'UMP départemental, proche soutien de Dominique De Villepin, est menacé par ses propres amis qui ont très mal pris ses nombreuses déclarations violentes contre Nicolas Sarkozy.

Et la panique est mauvaise conseillère, c'est bien connu. Alors Georges Tron utilise les moyens les plus extrêmes pour pouvoir survivre.

A Ris-Orangis, il va chercher un Maire-Adjoint de Bondoufle pour le soutenir et en faire son candidat pour les municipales en 2008. Il demande à cet élu, déjà adhérent de l'UMP d'adhérer à l'UDF… Un candidat pour Ris, élu de Bondoufle et membre de 2 partis à la fois ! Difficile de faire plus fort.

Ce candidat qui se veut défenseur de la vérité devrait commencer par se l'appliquer à lui-même : à suivre aveuglément les mauvais conseils de Georges Tron, il va tout perdre, et, avec lui, celui qui le soutient.

Contre la vie chère

Les Français n'ont pas seulement le sentiment, mais la démonstration, que leur pouvoir d'achat baisse ; ils ont le sentiment, et parce que c'est la réalité, qu'on leur ment sur l'indice des prix. C'est vrai aussi pour les petits retraités. Dans les lycées les demandes de fonds sociaux augmentent, c'est-à-dire que nous avons aujourd'hui des familles à revenus moyens qui basculent, petit à petit, dans l'endettement, et qui n'arrivent pas à faire face à des dépenses élémentaires, notamment les dépenses éducatives auxquelles s'ajoutent les problèmes que rencontrent les Français concernant la hausse du coût de l'énergie.
Il faut remettre de la vérité dans le calcul de la hausse des prix, avec les associations de consommateurs, les associations de retraités et ceux qui sont aux bas salaires.

Il s'agit de mettre fin au désordre des choses, au désordre de la précarité qui sape la valeur travail, au désordre de la baisse du pouvoir d'achat qui sape la confiance en soi, à l'anarchie financière qui sape la vraie valeur économique et au désordre de l'environnement qui met en cause l'avenir de la planète. Et si l'on met fin à ces désordres, alors on mettra en place un ordre économique, social et environnemental juste.

vendredi 15 septembre 2006

Pouvoir d'achat : l'urgence

Les derniers chiffres publiés par le Ministère de l'Emploi montrent la détérioration profonde du pouvoir d'achat d'une grande majorité de français, notamment les plus modestes.

Nous dénonçons la passivité du Gouvernement qui n'a rien fait pour protéger les ménages de l'envolée des loyers et des prix de l'essence (+ 7 % au cours du 1er semestre), en particulier en refusant obstinément de réintroduire le mécanisme de la TIPP flottante.

La droite a aussi avalisé de nombreuses augmentations des tarifs publics ces derniers mois, (+ 30 % pour le gaz en 2005, + 1,7 % pour l'électricité, + 20 % pour les réexpéditions postales, hausses du forfait hospitalier et de la consultation médicale, déremboursement des médicaments… ) et accru les prélèvements pesant sur les ménages (hausse de la CSG sur l'épargne populaire).

Face à la détérioration du pouvoir d'achat, les socialistes demande de toute urgence une conférence avec les partenaires sociaux sur les salaires, les tarifs publics et la politique fiscale.

Rentrée scolaire : à Ris, les conséquences de la casse

Contrairement à ce qu'affirme avec arrogance et aveuglement la droite, la rentrée 2006 n'est pas une réussite.

La suppression massive de postes en 2006 (plus de 8 000) ajoutée à celle des années précédentes (soit près de 45 000 postes au total dont 25 000 postes d'enseignants) étrangle le système scolaire.


Ainsi, cette année, de nombreux élèves ne sont pas encore affectés, certains enseignants attendent encore d'être nommés, une demi-heure d'enseignement a été supprimée dans tous les collèges de France pour pouvoir financer les heures supplémentaires de 250 collèges seulement. Les mesures annoncées à grand renfort médiatique comme les emplois vie scolaire et les décharges de direction des écoles primaires tardent à se mettre en place car elles ne correspondent pas aux attentes et aux besoins de la communauté scolaire.

A Ris-Orangis, ces suppressions massives de postes se traduisant par une généralisation des classes de 30 élèves, ce qui est désormais le cas dans 5 écoles maternelles sur 7.

Bien que Ris-Orangis soit la seule commune de l'Essonne à avoir mis en place un poste d'agent territorial spécialisé dans les écoles maternelles (ATSEM) par classe, les conditions de scolarisation des enfants à 30 par classe ne peuvent pas être satisfaisantes.

C'est également cette année que sera appliqué l'apprentissage à 14 ans ainsi que la possibilité de travail de nuit dès 15 ans, mesures inefficaces, injustes et réactionnaires.

Malgré cela, la casse du système scolaire se poursuivra puisque d'ores et déjà la suppression de 8 700 postes est annoncée au budget 2007.

Le démantèlement systématique du système scolaire, le discrédit jeté sur ses personnels et leur découragement, le doute installé dans l'esprit des familles et des élèves constituent des atteintes graves au bon fonctionnement de notre pays car l'Education, priorité des socialistes, doit rester la première ambition et la plus grande richesse d'une nation.

Un candidat "canicule"

Coup de chaud cet été pour un maire-adjoint de Bondoufle qui, le 27 juillet, a informé les rissois de sa volonté de lancer une « OPA politique » sur Ris-Orangis, au nom semble-t-il d'une partie de la droite départementale.

Sous le titre « Le devoir de vérité », cet élu de Bondoufle se découvre soudain une passion pour Ris-Orangis, au point de prendre quelques libertés…avec la vérité !

- Il oublie de signaler qu'il est maire-adjoint à Bondoufle. Pourquoi le cacher ?

- Opposant à la taxe des ordures ménagères, il oublie de rappeler qu'il l'a votée à Bondoufle…sans aucune baisse de la taxe d'habitation (à Ris, elle a été baissée de 12 %). Pourquoi le cacher ?

Son OPA commence par le mensonge. Ca promet.

Le soutien affiché par le député à cet élu de Bondoufle est probablement l'explication.

Les élections législatives approchent… Tout sera bon.

Non à la privatisation de GDF, non à la hausse des prix

Le Parti Socialiste s'oppose radicalement au projet de fusion de Gaz de France et de Suez, dont le seul but est la privatisation de Gaz de France.

Ce projet est NÉFASTE, DANGEREUX et INUTILE.

NÉFASTE pour le consommateur : les tarifs augmenteront mécaniquement pour servir les intérêts d'actionnaires d'abord préoccupés par la rentabilité à court terme de l'entreprise.

DANGEREUX pour la sécurité d'approvisionnement et l'indépendance énergétique du pays, qui se verrait déposséder de ses infrastructures de transports et de stockage du gaz.

INUTILE car l'objectif mis en avant par le gouvernement consistant à protéger SUEZ de la convoitise étrangère ne serait pas atteint. Le nouveau groupe ne serait pas à l'abri d'une OPA hostile.

NÉFASTE enfin pour les personnels de Gaz de France et des services communs avec EDF : la recherche d’une meilleure rentabilité à court terme se traduirait inévitablement par des compressions d’effectifs et une dégradation des conditions de travail.

Les Français ont toujours manifesté leur attachement au service public de l'électricité et du gaz.

La droite démantèle ce service public, alors même que les prix de l'énergie flambent et que la dérégulation est partout un échec.

Le Parti Socialiste propose la constitution d'un pôle public de l'énergie autour d'EDF, redevenu 100 % public, et de Gaz de France. C'est le seul moyen pour notre pays de rester maître de sa politique énergétique et pour les consommateurs de conserver un service public.