vendredi 15 septembre 2006

Rentrée scolaire : à Ris, les conséquences de la casse

Contrairement à ce qu'affirme avec arrogance et aveuglement la droite, la rentrée 2006 n'est pas une réussite.

La suppression massive de postes en 2006 (plus de 8 000) ajoutée à celle des années précédentes (soit près de 45 000 postes au total dont 25 000 postes d'enseignants) étrangle le système scolaire.


Ainsi, cette année, de nombreux élèves ne sont pas encore affectés, certains enseignants attendent encore d'être nommés, une demi-heure d'enseignement a été supprimée dans tous les collèges de France pour pouvoir financer les heures supplémentaires de 250 collèges seulement. Les mesures annoncées à grand renfort médiatique comme les emplois vie scolaire et les décharges de direction des écoles primaires tardent à se mettre en place car elles ne correspondent pas aux attentes et aux besoins de la communauté scolaire.

A Ris-Orangis, ces suppressions massives de postes se traduisant par une généralisation des classes de 30 élèves, ce qui est désormais le cas dans 5 écoles maternelles sur 7.

Bien que Ris-Orangis soit la seule commune de l'Essonne à avoir mis en place un poste d'agent territorial spécialisé dans les écoles maternelles (ATSEM) par classe, les conditions de scolarisation des enfants à 30 par classe ne peuvent pas être satisfaisantes.

C'est également cette année que sera appliqué l'apprentissage à 14 ans ainsi que la possibilité de travail de nuit dès 15 ans, mesures inefficaces, injustes et réactionnaires.

Malgré cela, la casse du système scolaire se poursuivra puisque d'ores et déjà la suppression de 8 700 postes est annoncée au budget 2007.

Le démantèlement systématique du système scolaire, le discrédit jeté sur ses personnels et leur découragement, le doute installé dans l'esprit des familles et des élèves constituent des atteintes graves au bon fonctionnement de notre pays car l'Education, priorité des socialistes, doit rester la première ambition et la plus grande richesse d'une nation.

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